<p>Paris. Georges Moustaki, chanteur d’origine grecque, né à Alexandrie, qui a été défini comme « un citoyen de la langue française », décédé hier à l’âge de 79 ans en Méditerranée nice après une maladie pulmonaire avait volé la chanson.
Le chanteur avait quitté les scénarios avec un dernier concert au Palacio de la Música à Barcelone en janvier 2009, déjà malade. « J’ai eu une vie passionnante. J’espère être jusqu’à la fin, »dit en 2011 le chanteur, quand il a expliqué à la presse qu’elle a subi cette maladie pulmonaire incurable qui lui faisait »certainement incapable de chanter ». Barbudo, libérrimo, voyageur infatigable à l’arrière d’une moto, un amoureux des femmes, de la littérature, du Brésil et de la vie, Moustaki feuilles pour la postérité quelques hymnes comme Métèque ou mon Seigneur, qui a écrit une des voix plus acclamés de la chanson française, son amant d’Edith Piaf.
Biographie Moustaki naît avec le nom de Giuseppe Mustacchi dans une famille grecque d’Alexandrie le 3 mai 1934. Son père, le libraire Nassim, parlait cinq langues. Sa mère, Sarah, six. Sur les rives de la Méditerranée, Moustaki a fait ses études à l’école française, dont les salles écouter arabe, grec, italien, turc, arménien, maltais-anglais, langue officielle de l’Égypte sous mandat britannique et français. Malgré sa vie errante, avec une référence fixe dans l’Ile Saint-Louis, à Paris, mais parsemée de latitudes et pays, Moustaki décolla jamais de celle ville qu’il est née et qui a découvert la passion pour les livres qui atiborraban les étagères de son père, pour le théâtre, le cinéma et la musique. « L’Alexandrie de mon enfance a été le monde en petit, avec toutes les races et de toutes les religions. Je suis rarement par un étranger quelque part parce que je trouve toujours une référence à Alexandrie en langues que j’ai entendu là, odeurs ou couleurs, « a-t-il déclaré. Après avoir passé une été à Paris, ses parents l’a quitté pour se déplacer dans la capitale française en 1951, quand il avait 17 ans. Sa mère lui a envoyé une guitare, mais le futur musicien même gagnante est morte avec petits travaux, comme le vendeur de livres de poésie de porte à porte ou journaliste occasionnel. À Paris, il rencontre Georges Brassens, qui plus tard devint son professeur et l’a encouragé à continuer à écrire des versets et au Sing.
En ses débuts musicaux, Moustaki chante entre les tables des restaurants à la recherche d’une gratification ou même en tant que pianiste dans une atmosphère de cabaret Bruxelles Rose Noire. Retour à Paris, en 1958, il rencontre Edith Piaf, qui a écrit le blues de l’Eden, Les orgues de barbarie ou Le gitan et la fille. Mais la chanson qui se souviendra de cette musique et de la relation sentimentale sera Milord, texte Moustaki créé à 25 ans. Deux ans plus tard il a commencé sa carrière musicale, tout en continuant par écrit pour d’autres artistes et vivants, essentiellement, du droit d’auteur. Cette epocoa, il rencontre Serge Reggiani, pour lequel il composa des chansons comme Sarah, Ma solitude, Votre fille a vingt ans, Ma liberté… « Avec mon visage métèque, errant juif, Berger grec et mes cheveux sur les toits… », ainsi commence Le Métèque (à l’étranger), qui est devenu l’emblème musical qu’il a écrit après mai 1968 et que publié en 1969 une âme errante qui croyaient avoir les pieds au lieu de racines et qui sympathisent avec les mouvements trotskistes. Cet autoportrait musical a changé sa vie et a ouvert les portes du monde, de ne jamais fermer. Japon, États-Unis, Mexique, Canada et Brésil.
Février, respiration assistée, a donné sa dernière interview pour le journal Nice Matin. « Je me suis tourné vers le monde et à la scène, grande et petite. » J’ai vécu de grandes choses. J’ai appris que ce que nous croyons achat est seulement une petite et minuscule partie de ce qui reste à être découverte (…). Maintenant j’ai envie d’écrire, de peindre. « Consacrer mon temps à ce qui me réjouit, comme je l’ai toujours fait », dit alors Moustaki, laissant un répertoire de 300 chansons.